Notre test du nouvel iPad (3e génération)
De l'extérieur, difficile de distinguer un nouvel iPad de l'iPad 2. En dehors du capteur photo un poil plus grand, ils sont jumeaux. C'est l'écran et les entrailles de la tablette qui renferment les avancées de ce modèle 2012.
Alors, un iPad 2 ou un nouvel iPad pour vous?
Avec ses 650 g, le nouveau rejeton est à peine plus lourd que son prédécesseur. Les couleurs ne varient pas: là où la concurrence affiche plus de diversité, Apple laisse le choix entre le blanc et le noir.
Même l'écran est identique, du moins en apparence. A cela près que cet écran Retina de 10 pouces affiche une quantité de pixels plus importanteque sur la plupart des ordinateurs portables commercialisés aujourd'hui. C'est un choc visuel: l'apparence est plus agréable, l'affichage des photos vraiment plus convaincant et les icônes semblent plus travaillées. Nous avons trouvé les couleurs plus profondes que sur l'iPad 2. La lisibilité est améliorée, mais ne comptez pas lire un livre électronique en plein soleil : ce n'est pas un Sony Reader ou un Kindle. C'est un méga-iPhone.
Toutes les apps ne sont pas prêtes pour l'écran Retina
Pour l'instant, cette nouvelle résolution d'écran pose quelques problèmes de compatibilité. D'un côté, toutes les applications n'ont pas été optimisées (il faut laisser aux développeurs le temps de s'adapter). Du coup, comme une application iPhone sur un iPad de première génération, l'image est souvent pixellisée (icônes, boutons, images). Cela concerne tant les applications iPad que les jeux.
Pas mieux sur Internet lorsqu'on utilise Safari pour surfer. On dirait que les sites Internet n'ont pas encore été adaptés pour «ce web-là». Il faudra bien souvent zoomer pour obtenir une lisibilité pareille à celle de l'ordinateur classique ou des anciens iPad.
Autre conséquence de cette technologie Retina: les applications prennent du volume, car les développeurs sont obligés de créer des applications qui fonctionnent à la fois sur iPod, iPad 1 et 2, iPhone et sur le nouvel iPad. Réfléchissez bien avant de vous lancer sur un modèle de 16 Go, qui pourrait s'avérer «un peu court» en espace pour stocker photos, vidéos, applications et musique. Les deux autres capacités sont de 32 et 64 Go, plus recommandées.
Plus puissant, mais toujours 10 heures d'autonomie
Si l'autonomie n'a pas changé (on atteint vraiment les dix heures, ce qui est un exploit vu les technologies embarquées par l'appareil), il faut environ 5 à 6 heures pour recharger complètement la tablette. C'est quasi deux fois plus que les deux anciens modèles.
Du côté du capteur photo et vidéo, une différence avec l'iPad 2 est l'intégration d'un appareil de 5 mégapixels, comparable à celui de l'iPhone 4 (pas le 4S qui affiche 8 Mpx) avec stabilisateur d'image. Le capteur frontal, lui, n'évolue pas. Il reste à peine plus performant qu'une webcam VGA. Le capteur arrière peut filmer en HD. A ce niveau, le résultat est vraiment très appréciable pour ce type d'appareil.
A savoir avant de se décider
Attention, le gain de performances par rapport à l'iPad 1 et 2 ne saute pas aux yeux. Si la fluidité dans l'exécution des apps n'est pas plus bluffante qu'un iPad 2, ce nouveau modèle gagne encore en maturité, notamment par l'adoption d'une résolution d'écran Retina qui en fait quasi un ordinateur portable (surtout s'il est couplé à un clavier sans fil comme il en existe une multitude sur le marché des accessoires).
Si on surfe beaucoup et qu'on lit énormément, le confort visuel apporté par l'écran Retina mérite à lui seul l'investissement.
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