Le doxing et 4 autres exemples de cyberharcèlement : apprenez à les reconnaître
Tech
Le harcèlement en ligne ou cyberharcèlement peut prendre différentes formes. Outre le harcèlement classique, qui consiste par exemple à insulter quelqu’un, internet a donné naissance à de nouvelles formes de harcèlement. Comme le doxing, le fraping et d’autres exemples.
Réseaux sociaux, gaming en ligne, messageries instantanées... Pour la plupart des jeunes, internet est le prolongement de la vie hors ligne. Mais il arrive que les choses tournent mal et qu’ils deviennent victimes de harcèlement digital.
Mais à quoi ressemble le cyberharcèlement ? Un type de harcèlement en ligne n’est pas l’autre. Nous partageons avec vous 5 exemples concrets afin que vous et votre enfant puissiez mieux vous protéger !
CONSEIL : vous voulez savoir ce qu’est exactement le cyberharcèlement ? Lisez d’abord cet article !
- Doxing : être exposé sur internet
- Exclusion : tout le monde sauf moi
- Fraping : mais ce n’était pas moi !
- Slutshaming : la sexualité en ligne de mire
- Masquerading : je n’ai aucune idée de qui me harcèle
1. Doxing : être exposé sur internet
Imaginez : vous partagez une histoire gênante sur Instagram ou une photo croustillante sur Snapchat. « Ce n’est pas grave, ça disparaît automatiquement au bout d’un certain temps », pensent la plupart des ados. Jusqu’à ce que quelqu’un fasse des captures d’écran et les partage avec toute la classe. Et que les camarades de classe ... les partagent à nouveau avec leurs amis. Avant même d’en prendre conscience, les images deviennent virales (pour les mauvaises raisons).
Le « doxing » consiste à exposer une personne sur internet. Les photos et les vidéos se propagent hélas très rapidement. Donc même si l’agresseur supprime les images, elles sont probablement déjà entre les mains d’inconnus.
CONSEIL : retenez la devise « un jour en ligne, toujours en ligne ». Ne postez rien que vous seriez heureux de voir disparaître dans quelques minutes ou quelques heures.
2. Exclusion : tout le monde sauf moi
L’exclusion prend souvent des formes plus subtiles que les petits clans classiques de la cour de récré. La classe crée par exemple un groupe WhatsApp pour tout le monde ... sauf pour votre enfant.
Ensuite, toutes sortes de messages, de photos et de vidéos sont partagés dans ce groupe. Comme votre enfant ne les voit pas, il est de moins en moins en mesure de participer aux discussions, même hors ligne. Il s’isole de plus en plus de ses camarades de classe.
3. Fraping : mais ce n’était pas moi !
Vous avez vite jeté un coup d’œil à vos réseaux sociaux sur l’ordinateur de l’école. La personne qui vous suit découvre que votre profil est toujours ouvert et y voit une opportunité unique. Le cyberharceleur commence à diffuser des messages désagréables en votre nom, à publier des commentaires racistes et à poster des photos gênantes. Dans le pire des cas, il modifie votre mot de passe afin que vous ne puissiez plus accéder à votre compte.
Dans le cas du « fraping » - une contraction de Facebook et de raping (viol) - les cyberharceleurs utilisent le profil en ligne d’une victime pour détruire sa réputation.
CONSEIL : choisissez des mots de passe sûrs et déconnectez-vous toujours après usage.
4. Slutshaming : la sexualité en ligne de mire
Cette forme de cyberharcèlement touche malheureusement très souvent les jeunes filles et les femmes. Le « slutshaming » consiste à faire honte à une personne en raison de sa sexualité (naissante). Une jupe trop courte ? Une première relation sexuelle ? Une photo dénudée partagée avec un petit ami ?
Il n’en faut pas plus pour que les cyberharceleurs traitent publiquement cette personne de pute, de traînée, etc. Ou, pire, qu’ils diffusent des photos et des vidéos sur des forums en ligne.
CONSEIL : le comportement de votre enfant change soudainement ?
5. Masquerading : je n’ai aucune idée de qui me harcèle
Dans le « masquerading », les auteurs se cachent derrière une identité anonyme. Ils créent par exemple un nouveau profil sur les réseaux sociaux, sous un faux nom et avec de fausses photos. Ils utilisent ensuite ce faux compte pour inonder leur victime de messages désagréables (et souvent très personnels).
Comme la victime n’a aucune idée de l’identité de la personne qui se cache derrière ce compte, les dommages psychologiques sont souvent très importants.
CONSEIL : le cyberharcèlement est punissable. Le comportement persiste ? Conservez toutes les preuves, allez à la police et faites appel à un psychologue.
Lisez également :
Étiquettes
Found this useful? Share with